Accéder au contenu principal

La Génération Y et l’automobile

Il est devenu monnaie courante ces derniers temps de considérer la Génération Y comme uniformément désintéressée, voire hostile à la voiture. Cependant, la dernière enquête consommateurs de l’Institut GfK sur ses comportements et motivations en donne une image beaucoup moins simpliste, avec 74 % des 18- 34 ans classés parmi les amateurs de technologies et de voitures.

Les technologies embarquées doivent se démocratiser

Les technologies embarquées sont la clé pour attirer la Génération Y. Les fabricants ne cessent d’enrichir leurs véhicules de dispositifs technologiques, principalement dans le haut de gamme.  Ceux-ci ne représentent pas la cible des 18 - 34 ans, mais sont souvent choisis par des consommateurs plus âgés et plus lents à adopter les innovations technologiques. Pour attirer les jeunes acheteurs et maximiser l’adoption des nouvelles technologies, il serait sage de les introduire dans les segments des petites et moyennes voitures, où le public le plus réceptif peut y accéder et les adopter. De manière plus significative, dans les limites budgétaires de leurs revenus, les acheteurs de la Génération Y sont relativement prêts à payer plus pour bénéficier des avantages liés aux technologies embarquées.

Des passagers qui restent actifs

La Génération Y, lorsqu’elle ne conduit pas, reste active. En tant que passager, elle apprécie ce temps de trajet pour l’utilisation d’appareils électroniques mobiles. Le divertissement et les communications sont ses passe-temps favoris. Le moyen de transport doit donc leur fournir une connectivité sans faille, avec une configuration assurant confort, facilité d’utilisation et accessibilité.

On se trompe fortement en considérant la Génération Y comme un bloc monolithique d’anti-conducteurs. Les faits recueillis et analysés par GfK suggèrent une relation plus nuancée et compliquée avec la voiture, en rapport direct avec la technologie et sa disponibilité aux bons niveaux de prix. Pour les fabricants, le message semble clair : la démocratisation des innovations permettra de capter des conducteurs plus jeunes. La pénétration dans ces segments à grands volumes augmentera la rentabilité du développement technologique, car les fabricants pourront répartir les coûts sur un plus grand nombre d’unités vendues.

A propos de l’étude

Cette enquête a été conduite en ligne aux Etats-Unis par l’Institut GfK auprès de 800 acheteurs de véhicules neufs (inférieur à 12 mois) et 1500 acheteurs potentiels de véhicules neufs (achat dans les 2 prochaines années).

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Youngtimers : entre collection et spéculation...

Depuis quelques années, le petit monde de la voiture de collection est bousculé par l'arrivée d'une nouvelle génération de voitures : les Youngtimers . Issues des années 80 et 90, ces "jeunes anciennes" littéralement, sont de plus en plus prisées des trentenaires et quadra qui ont tous de bonnes raisons de se passionner pour ces modèles encore considérés pour beaucoup comme de simples voitures d'occasion pas chères  et non de véritables voitures de collection...

BMW : L’ATTRACTION DE LA TRACTION

Bmw Série 2 Active Tourer Quinze ans après Mercedes , c’est au tour de BMW de passer ses roues motrices à l'avant. La première BMW traction est la Série 2. La Série 2 ? La version coupé et cabriolet de la Série 1 ? Non, l’autre Série 2. L’Active Tourer. Le Scénic munichois, en clair. C’était bien la peine de différencier les séries 1 et 2, de passer la M3 en berline uniquement en sortant une M4 pour ce qui était la M3 originale , pour ensuite sortir une Série 2 en configuration monospace et non propulsée.